Pour la plupart des Français, il est impossible de financer l’achat d’un bien immobilier avec une épargne. Ils sont obligés de recourir à d’autres solutions de financement dont la plus favorisée est la souscription à un crédit. Les banques et les organismes de crédit mettent à leur disposition toute une variété d’offres de prêt pour financer un projet immobilier.

Le prêt amortissable

Le prêt amortissable est l’une des solutions les plus prisées par les Français pour financer un projet immobilier. Il s’agit d’un prêt immobilier dont le remboursement s’étale dans le temps. La durée de celui-ci dépend de vos mensualités qui seront calculées en fonction de votre capacité de remboursement.

Bien que la plupart des organismes ne réclament pas un apport pour ce type de frais, certains en réclament dans le cadre d’un financement immobilier. Si tel est le cas, vous pourrez opter pour un prêt personnel en ligne afin de payer l’apport.

Le prêt in fine

À l’inverse d’un prêt amortissable, votre capital ne bénéficie pas d’un amortissement tout au long du contrat avec un crédit in fine. En effet, les mensualités ne concernent que les intérêts. Vous devez donc payer le montant initial emprunté une fois que ces derniers sont honorés. Le paiement du capital s’effectue en une seule fois. La date du paiement est mentionnée dans le contrat.

Le crédit in fine est préconisé pour les débiteurs disposant d’une importante épargne.

Le prêt action logement

Autrefois dénommé « prêt 1% logement », le crédit action logement est particulièrement adapté aux salariés privés. Il peut servir à financer l’acquisition d’une maison principale. Vous pourrez opter aussi bien dans le neuf que dans l’ancien.

Avec ce type de crédit, vous pourrez obtenir entre 7000 à 25 000 euros. Il faut que le montant emprunté ne dépasse pas les 40% du coût du projet immobilier. Pour ce qui est du taux, il est fixé à 1% pendant la durée de remboursement qui peut aller jusqu’à 25 ans.

Pour pouvoir profiter de cette offre de crédit, il existe des conditions auxquelles vous devez vous soumettre.

Le prêt épargne logement ou PEL

Un Prêt Épargne Logement est principalement accordé aux personnes bénéficiaires de PEL (Plan épargne logement) ou d’un CEL (Compte épargne logement). Avec ce type de prêt, dont le montant maximum est de 92 000 euros, vous pourrez financer l’acquisition ou la construction d’une maison. Vous pouvez également l’utiliser pour financer les dépenses engendrées par les travaux immobiliers. Il faut cependant noter que le montant accordé est relatif aux intérêts dont vous profitez durant le temps de l’épargne.

Contrairement à un prêt personnel en ligne, la durée de remboursement d’un PEL peut aller jusqu’à 15 ans.

Le prêt à taux zéro ou PTZ

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un crédit exempté d’intérêt. Cependant, tout le monde ne peut pas être éligible à cette solution de financement. Il existe effectivement des conditions auxquelles les prétendants à ce crédit doivent répondre. Il faut que le demandeur soit un primo-ascendant. Plus précisément, il ne doit pas être propriétaire d’une résidence principale durant les 2 dernières années précédant sa demande. Ensuite, il est important que le bien immobilier que vous convoitez soit localisé dans les zones B2 ou C. Vos ressources sont également prises en compte lors de la sélection de dossiers.

Avec le PTZ, il vous est permis de financer jusqu’à 40% des dépenses liées à votre projet immobilier. Plus précisément, le crédit peut être utilisé pour couvrir l’ensemble du coût d’achat et les frais de travaux. Par ailleurs, le prêt à taux zéro peut être sollicité pour le financement de travaux d’amélioration, de restauration et même ceux relatifs aux besoins d’économie d’énergie.

À noter que vous pouvez aussi choisir de souscrire à l’éco-PTZ. Ce type de crédit est spécialement dédié aux emprunteurs ayant l’intention de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur maison. Le montant alloué est calculé en fonction de l’envergure des travaux à effectuer. Il peut s’élever jusqu’à 30 000 euros maximum. Comme pour le PTZ classique, il est exempté de taux d’intérêt et son remboursement s’étale jusqu’à 15 ans.