Dans une maison, une toiture mal isolée est source de déperdition de chaleur. Ainsi, apprenez comment éviter les gaspillages énergétiques? Quels sont les critères d’un bon isolant thermique et quelle est la démarche à suivre pour isoler les combles ?

Éviter les gaspillages énergétiques

Isoler les combles est un moyen efficace pour réduire la consommation énergétique de sa maison. Près de 30 % de la chaleur s’échappe par la toiture. C’est donc un véritable gaspillage de ne pas entamer des travaux de rénovation. Sur le marché, l’on peut choisir entre différents types d’isolants thermiques. Parmi les plus utilisés figurent le polystyrène, la laine de verre, la laine de mouton, la laine de bois  ou encore la ouate de cellulose.

L’on mesure l’efficacité de ces matériaux par leur résistance thermique qui s’obtient par le rapport entre leur épaisseur et leur conductivité thermique lambda. À épaisseur égale, un isolant est plus résistant qu’un autre si son λ est moins important. Ainsi, la propagation de la chaleur est plus lente, ce qui permet de limiter au maximum les déperditions.

Les critères d’un bon isolant thermique

Les matériaux affichant une conductivité thermique élevée sont définitivement à éviter quand il s’agit d’isoler les combles et la toiture. C’est généralement le cas avec les métaux. L’aluminium, par exemple, présente un lambda pouvant atteindre jusqu’à 237. Pour le fer, celui-ci est de 80. En revanche, le carton (0,07), la laine (0,05) ou encore le contreplaqué (0,11) font partie des meilleurs isolants.

Les prix sont également un critère de choix déterminant. Mais la vigilance doit être de mise puisque la variation va du simple au double. Il convient ainsi de faire une comparaison sur internet. Bien sûr, ce sont les produits les plus performants qui coûtent le plus cher. Pour le verre cellulaire par exemple, le tarif du mètre carré s’échelonne entre 35 et 40 euros contre une moyenne de 10 euros pour la laine de roche.

Isoler les combles : les démarches à suivre

L’isolation des combles, consiste à installer une couche plus ou moins épaisse d’isolant sur ou sous le plancher. Celui-ci aura pour rôle de couper les ponts thermiques entre l’extérieur et l’intérieur. Mais afin de s’assurer de la qualité de l’air ambiant, il est impératif de séparer le plancher et l’isolant par un vide d’au moins 3 centimètres. Une autre possibilité consiste à faire appel à la technique d’isolation par l’extérieur. Toutefois, cette technique est beaucoup plus onéreuse.

Notons que les fuites énergétiques peuvent également provenir des autres parties constituantes de la maison. Les chaleurs s’échappent à 25 % par les murs et à 15 % par les fenêtres. En revanche, environ 10 % des déperditions trouve leurs origines dans les planchers et les sols mal isolés.

Dans le cadre d’aménagement des combles : réalisation d’un plancher, parement sous-toiture type placo-plâtre, peinture pour bâtiment pour une finition de qualité… les travaux permettent d’autant plus de valoriser le logement en augmentant la surface habitable tout en améliorant l’efficacité thermique et écologique de la maison. C’est d’ailleurs le principal chantier dans le cadre de la rénovation thermique suivi désormais des chantiers d’isolation thermique par l’extérieur.