Les combles perdus, qu’ils soient accessibles ou non, doivent bénéficier d’une isolation thermique pour que l’habitat soit beaucoup plus confortable et que les occupants puissent faire des économies d’énergies. Isoler les combles perdus signifie se protéger des déperditions thermiques. Il n’y a aucune épaisseur d’isolant à respecter, ce qui rend la tâche beaucoup plus facile. Le type d’isolation varie alors en fonction du type de la charpente, de l’accessibilité des combles, de la configuration du sol. La technique de pose varie selon le matériau utilisé.

Mise en œuvre par déroulage

Si le matériau est en panneau ou bien en rouleau, cela nécessaire une mise en œuvre par déroulage. La laine minérale est par exemple déroulée directement sur le plafond qui sépare les combles des pièces habitables. Cette technique est très pratique et fait perdre moins de temps. Cependant, il faut quand même faire attention pour que les ponts thermiques puissent être supprimés. Pour cela, il faut recouvrir d’isolant, la partie supérieure des solives et même avec une deuxième couche si nécessaire.

Mise en œuvre par soufflage

Si le matériau utilisé est en vrac comme les fibres de bois ou bien l’ouate de cellulose, l’idéal serait d’opter pour une mise en œuvre par soufflage. Pour cela, il faut une machine de soufflage mécanique ou bien un compresseur tout simplement. Si les combles sont donc inaccessibles, ce serait la technique parfaite. Des piges graduées devront être placées au sol afin de contrôler l’épaisseur de l’isolant soufflé. Ce dernier doit effectivement prendre en compte le tassage.

Mise en œuvre par épandage

La mise en œuvre par épandage consiste à répandre manuellement l’isolant entre les solives pour ensuite être égalisée à l’aide d’un râteau. Cette technique nécessite la mise en place d’un pare-vapeur, car il faut assurer son étanchéité aux jonctions et sa continuité avec les points singuliers. Pour que ces derniers soient assurés, il faut que la trappe accèdent aux combles perdus doivent être isolée et étanche également à l’air. Un adhésif doit calfeutrer le passage des gaines et câbles à travers le pare-vapeur. Un chevêtre de béton doit également assurer la distance de sécurité des conduits de fumée. Pour qu’il n’y ait aucun risque de détérioration, il faut aménager les zones de circulations.