aide menagere

La solidarité et la compassion sont quelques-unes des principales qualités que nous retrouvons dans une société policée. La société vient généralement en soutien de ses maillons faibles. Cela s’explique très souvent par les différentes mesures sociales mises en place par les États qui se veulent démocratiques. Hormis ces mesures d’assistance, que devenons-nous lorsque nous plions sous le poids de l’âge ou que nous sommes en situation de handicap ? Que faire quand on est obligé de rester chez soi ? Il nous faut inéluctablement une personne bienveillante capable de nous alléger notre quotidien. Une aide à domicile devient alors une option très judicieuse. Missions et contours de cette profession, on vous en apprend davantage dans la suite de cet article.

L’aide ménagère : Quid de sa mission

Ayant la noble responsabilité d’assister une personne au quotidien, le professionnel exerçant en tant qu’aide-ménagère se doit d’être présent aussi bien sur le plan physique que moral. Il est la boussole qui définit l’orientation et l’organisation pour la personne à charge de telle sorte que cette dernière puisse sans grands embarras continuer à normalement mener ses projets de vies. Il doit malgré les impératifs qui se dressent à lui, pouvoir entretenir des liens sociaux normaux.

Les tâches matérielles de l’aide ménagère

Principal pilier physique de la personne à charge, l’aide-ménagère a la charge des travaux d’entretien courant. Ce qui revient pour lui à laver la vaisselle, faire le lit, ranger, passer l’aspirateur… En somme, rendre le mieux possible le cadre de vie de la personne à charge très attrayante et agréable à vivre. Rien ne doit être laissé au hasard, il doit prendre soin des locaux comme le ferait le véritable propriétaire. Toutefois, il doit s’assurer que l’accomplissement de cette mission ne revêt aucun risque pour sa personne ou celle de la personne à charge.
Ce n’est pas tout, car qui dit entretien parle également du linge qui doit être lavé et repassé. Ce volet fait également obligation à l’assistant(e) de porter le repas à domicile, de le préparer et d’aider la personne assistée à manger. Il devra aussi s’assurer que la personne âgée ou handicapée dispose des réserves de denrées non périssables pouvant lui permettre de faire face à des imprévus.
D’autre part, obligation est faite à l’assistant(e) de réaliser toutes les courses suggérées par la personne âgée. Cependant, cette mesure est sujette à certaines modalités. Vous pouvez bénéficier d’un service d’aide ménagère de ce type grâce au site apef.fr.
Notons également que l’aide-ménagère doit prendre soin des animaux domestiques de la personne qu’elle assiste. Étant une personne en difficulté, les actes paramédicaux ne sont pas de la responsabilité de l’aide-ménagère. Néanmoins, il y va de soi qu’elle doit pouvoir l’aider à s’habiller, aller à la toilette, etc.

Tâches morales et psychologiques

Par nature, une personne âgée ou handicapée est généralement coupée du monde. La mission de l’aide-ménagère va donc au-delà d’un simple soutien matériel. Elle doit s’assurer de servir de passerelle entre la personne assistée et le monde extérieur. Un lien affectif ou social qui rythme la vie de la personne à charge. Elle doit instaurer une ambiance de confiance et de respect mutuel sans pour autant ne jamais briser les règles déontologiques qui régissent sa profession.
De plus, l’aide-ménagère doit être une aide à l’autonomie. Ce qui revient à dire qu’en aucun cas il n’est permis au professionnel de se substituer à la personne assistée. Elle doit plutôt l’encourager à accomplir des tâches qui sont toujours à sa portée dans l’idéal de maintenir un regain d’autonomie. Cela se retrace dans la formation. En effet, un professionnel saura qu’il est tenu de respecter les désirs de la personne qu’elle a à sa charge. Ainsi donc, l’aide-ménagère devra tout entreprendre pour ne pas accentuer l’incapacité de la personne dont elle a la charge. Certaines tâches domestiques méritent l’aval de la personne âgée ou handicapée avant tout accomplissement.

Des tâches sociales

Certaines démarches administratives relèvent de la compétence de l’aide-ménagère. On y retrouve les renseignements qui sont tributaires du centre d’action sociale à l’instar des demandes de remboursement de sécurité sociale et des papiers administratifs. Cependant, les tâches qui revêtent un caractère financier ne relèvent en aucun cas de la compétence de l’aide-ménagère.
En complément, si l’état global de la personne à charge est suffisamment stable pour lui permettre une sortie, le professionnel ne doit pas s’empêcher de la sortir de sa zone de confort. Des occupations et des distractions doivent être envisagées. Toutefois, ce déplacement doit se faire de façon raisonnable c’est-à-dire en tenant compte du périmètre de déplacement par rapport au domicile.

Quelques restrictions de la profession d’aide ménagère

Exclusion faite des petites sommes destinées aux courses, il n’est en aucun cas permis à l’aide-ménagère de se livrer à toutes opérations bancaires quelconques. De même, elle ne doit en aucun cas accepter une procuration. Cependant, dans des occasions exceptionnelles et en recueillant l’accord du responsable de l’association ou du centre social qui l’emploie, cette procuration peut être permise.
Autre interdiction, il apparait qu’il est interdit à l’aide-ménagère de posséder un double des clés. Néanmoins, une exception peut également être faite à cette règle. Il revient qu’en situation exceptionnelle, elle peut en accord avec son supérieur hiérarchique disposer des clés d’une personne incapable de se mouvoir toute seule. La règle générale fait obligation à l’assistant(e) de rapporter les clés au siège de l’entité qui l’emploie.

L’aide à domicile : Quelques qualités requises

L’aide-ménagère doit être dotée d’une grande polyvalence. Elle doit également être dotée d’une bonne condition physique pour être en mesure d’effectuer les travaux domestiques qui lui seront soumis.
Le professionnel doit être attentionné et organisé. Obligation lui est également faite d’être dotée d’une grande qualité de communication. En effet, il doit pouvoir s’exprimer clairement afin que la langue ne soit point une barrière entre lui et la personne à charge. Aussi, le professionnel doit être autonome et doté d’un fort sens d’initiative et de respect vis-à-vis de la vie privée de la personne à charge. Empathique et patiente, elle doit absolument être le pilier de la personne à charge.