Les travaux d’isolation sur une maison sont à prévoir afin d’éviter les éventuelles pertes calorifiques. En effet, une isolation thermique par l’extérieur est indispensable tant en été qu’en hiver, car elle limite les apports calorifiques de l’extérieur pour conserver une température ambiante. C’est un procédé visant également à réduire les coûts de consommation énergétique et les coûts d’entretien périodique sur la maison.

Bénéficiaire du crédit d’impôt

Le crédit d’impôt est valable pour les propriétaires d’une maison individuelle qui décident de faire des travaux d’isolation thermique par l’extérieur ou d’installer des panneaux photovoltaïques. C’est un système établi par le gouvernement afin d’encourager chaque foyer à utiliser des sources d’énergie favorisant l’écologie et à bannir celles qui polluent l’atmosphère. C’est également une technique visant à réduire le coût de la consommation énergétique en ce qui concerne l’électricité et le chauffage de la maison.

Modalités d’acquisition 

Pour l’isolation extérieure aussi appelé ITE, elle n’est éligible au crédit d’impôt que si ses travaux concernent au moins le 50% des murs extérieurs. De plus, la création d’un second mur séparé du premier par un vide isolant ne permettra pas au propriétaire de bénéficier de cet avantage fiscal. Les matériaux destinés à l’isolation doivent être professionnels tant sur la qualité qu’en terme de l’installation. Les mêmes conditions de professionnalisme sont requises pour bénéficier du crédit d’impôt.

Dans les deux cas, l’entreprise qui a fourni le matériel doit remettre au propriétaire une facture contenant le montant total (hors main d’œuvre) qui servira ensuite de pièces jointes lors de la déclaration d’impôt.

Autres critères importants 

Les propriétaires décidant de choisir eux-mêmes et de réaliser eux même les travaux d’installation ne peuvent bénéficier de l’avantage fiscal, d’où la nécessité de faire appel à des professionnels.

Il en est de même pour les équipements qui ne correspondent pas aux normes de qualités imposées par les règlementations en vigueur. Les matériaux doivent répondre aux caractéristiques techniques et aux critères de performances recommandés. À défaut, le gouvernement a le droit de réclamer un remboursement.