C’est une tendance qui n’en finit plus de se développer, à tel point que le marché de la literie s’en voit aujourd’hui totalement bouleversé. Acheter son matelas en ligne: hérésie ou acte réfléchi? Bonne ou mauvaise idée? Tentons d’y voir plus clair… 

Acheter son matelas en ligne: bonne ou mauvaise idée?

Internet VS magasins

Alors qu’il y a quelques années encore, la question ne se posait même pas, de plus en plus de personnes optent désormais pour cette solution. Acheter un matelas sans même l’avoir essayé: bizarre, vous avez dit bizarre? Et pourtant, quand on y réfléchit…

La manière la plus traditionnelle d’acheter un matelas, autrefois la seule façon d’ailleurs, consiste à se rendre au sein d’un magasin de literie afin d’y tester les différents modèles d’exposition. Déchaussé, hésitant voire timide, nous faisions alors notre choix en quelques minutes à peine, après avoir tâté la dureté ou le moelleux de celui qui doit être le futur compagnon de nos nuits pendant une dizaine d’années au moins.

Aujourd’hui, de plus en plus de marques réservent leur produit à la vente en ligne. Vous achetez donc un matelas sur base de photos, d’un bref descriptif et de l’énoncé de ses caractéristiques. L’avantage? Disposer d’un prix raisonnable grâce à la réduction des intermédiaires. L’inconvénient? Eh bien figurez-vous qu’il n’y en a pas. Pas même le fait de ne pas pouvoir l’essayer, me direz-vous? Eh bien non puisque ces différentes marques vous octroient mieux que ces quelques minutes en tête à tête avec votre matelas: des dizaines de nuits d’essai!

Dans le pratique, le matelas sélectionné vous est livré à votre domicile pour une durée oscillant entre 50 et 150 nuits. Il ne vous convient pas? L’entreprise se charge de son rapatriement et s’engage à vous le rembourser dans son intégralité. Il vous est donc possible de tester votre matelas en “conditions réelles”.

Absurde, vraiment?

Acheter un matelas en ligne vous paraissait absurde avant la lecture de ces quelques lignes? Tester un matelas du bout des doigts durant une poignée de minutes, n’est-ce pas, après réflexion, la solution la plus absurde? La question est posée…